🖊 Agence El Hodh d’Information – Section Relations Internationales -//-
L’Iran a officiellement annoncé la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette décision fait suite à l’approbation du parlement iranien, à la validation par le Conseil de sauvegarde de la Constitution et à un décret présidentiel émis par le président Masoud Pezeshkian.
Le décret interdit l’accès aux inspecteurs de l’AIEA aux installations nucléaires iraniennes, à moins que leur sécurité ne soit garantie, sous réserve de l’accord du Conseil suprême de la sécurité nationale.
Selon Téhéran, cette mesure est une réponse directe à l’attitude partiale de l’AIEA, qui aurait, selon les autorités iraniennes, fourni des rapports biaisés ayant servi de prétexte à des frappes militaires illégales menées par Israël et les États-Unis. L’Iran affirme que son adhésion au TNP (Traité de non-prolifération) avait pour but de développer un programme nucléaire civil sous encadrement légal international – un objectif désormais trahi.
Certains analystes redoutent que cette décision n’incite d’autres pays à suivre la même voie, si l’adhésion aux traités internationaux ne garantit plus ni la sécurité ni la souveraineté.
Téhéran considère désormais l’AIEA comme une partie au conflit, et non plus comme une entité neutre. En parallèle, les responsables iraniens rappellent que leur riposte militaire – notamment contre la base américaine d’Al-Udeid – bien qu’ayant causé des pertes internes, a rétabli un équilibre stratégique avec Israël, et démontré que la force reste parfois l’unique langage dissuasif face aux agressions.
Ainsi, à défaut de protection juridique internationale, l’Iran s’appuie sur sa capacité de dissuasion militaire, dans une région où le droit international semble de plus en plus affaibli.
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